Les EAU reconnaissent l’importance de protéger les droits des travailleurs domestiques. La Loi fédérale No.9, adoptée en 2022, impose des règles strictes aux agences de recrutement et aux employeurs, définissant clairement leurs obligations afin de prévenir l’exploitation des travailleurs domestiques.
Spécifiquement, les EAU protègent les travailleurs domestiques contre l’exploitation financière, les abus, le harcèlement et le travail forcé, et garantissent que leurs droits soient reconnus par la loi. Les employeurs sont légalement tenus de transmettre les termes du contrat, la nature du travail, le lieu de travail, le salaire, le temps libre quotidien et hebdomadaire au travailleur domestique qu’ils souhaitent employer. La loi exige que ces informations soient transmises au travailleur avant qu’il ne soit engagé et avant qu’il ne quitte son pays d’origine.
En plus de la protection générale dont toute personne bénéficie aux EAU, la loi établit un ensemble de droits supplémentaires aux travailleurs domestiques, parmi lesquels figure le droit à au moins 12 heures de repos quotidien, le droit que les coûts de leurs traitements médicaux soient payés, ainsi que le droit de recevoir la valeur de leur billet de retour dans leur pays d’origine tous les deux ans.
La loi stipule également que l’employeur doit fournir aux travailleurs domestiques un hébergement approprié ainsi que des repas convenables, et interdit à l’employeur de confisquer les documents d’identité des travailleurs comme passeports, cartes d’identité ou autres.
Les travailleurs domestiques sont tenus de suivre des cours d’orientation obligatoires avant de prendre leurs fonctions, afin de connaitre les lois et se familiariser avec les mécanismes en place qui leur permettent l’accès à la justice en cas de différend, et leur garanti l’accès aux mécanismes de règlement des litiges mis en place par le Ministère des ressources humaines et de l’émiratisation.